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L'État veut construire 4 nouveaux Centre de Rétention Administrative (CRA) à Orléans (Olivet), Lyon, Bordeaux Mesnil-Amelot. A Olivet, il est programmé pour 2023, le permis de construire délivré fin mai 2020.
Un Centre de Rétention Administrative (CRA) est une prison qui n'a pas son nom.
C'est le préfet qui enfermer les personnes étrangères : Hommes, femmes.et enfants, en vue de leur expulsions, parce qu'ils n'ont pas de papiers, ou pas les bons.
Le séjour irrégulier sur le territoire n'est pourtant pas considéré comme un délit (décision de la Cour européenne de justice) 2011.
Aucun enfermement ne peut avoir lieu sans jugement préalable (Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Or, le placement en centre de rétention est une condamnation sans jugement: le contrôle par juge intervient qu'après enfermement : les personnes sont expulsées avant d'avoir vu et faire valoir leurs droits.
53 273 personnes ont été enfermées en 2019 dans des locaux de rétention (plus que toute la population de Blois réunie).
En 2020, 2166 enfants enfermés en CRA dont 122 dans l'hexagone.
En juillet 2021, la Cour Européennes des Droits de l'Homme a encore condamné France pour traitement inhumain et dégradant, d'après l'enfermement d'une mère et de son enfant de 4 mois (sur décision préfet du Loir-et-Cher).
C'est la 8eme condamnation de la France en 9 ans pour les mêmes motifs.
En 2020, malgré les fermetures "clôture" des frontières, les CRA n'ont pas fermé.
Près des 20 000 personnes retenues, dont plus de 13 000 dans l'hexagone. Une telle constance montre que la finalité pour CRA n'est pas l'expulsion mas qu'une démarche punitive à l'égard de personnes jugées indésirables.
Les associations remarquent aussi la machine à broyer des vies. Désespoir, révoltes, automutilations, suicides, voilà la réalité des CRA
Mobilisons-nous pour une autre politique d'accueil à vis-à-vis les des immigrés, en montrant de l'humanisme
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